Ce matin, je vous présente un livre/cd aux éditions Le label dans la forêt Grand déménagement de François Breut, Mathieu Pierloot, Claire Vailler et Locke :

Présentation :
Une histoire de nouveau monde et 8 chansons pop.
Dans une ville minière, dont certains disent que c’est l’endroit le plus moche du monde, on se rappelle comment un jour, il y a longtemps, des enfants trouvèrent un caillou, comment un homme déclara : « ça, ça vaut des sous ! », et comment on commença à creuser.
Creuser tellement et pendant si longtemps, que la ville commence à s’écrouler. Les habitants imaginent un grand déménagement.
Un conte musical d’aujourd’hui, poétique, pop et contemplatif, sur les villes au passé industriel avec un happy end maraîcher, durable et visionnaire.




Mon avis :
J’ai beaucoup aimé ce conte musicale. Tout d’abord, par les thème abordés : l’écologie, la protection de l’environnement, la pollution de l’air, l’exploitation humaine par le travail de la mine.
Des thèmes pas faciles, pas très gais non plus mais tellement essentiel et incontournable dans notre société où il y a urgence à agir contre le réchauffement climatique. Une histoire joliment abordée grâce aux chansons qui rythment la lecture, très bien faite d’ailleurs.. Le tout donne un beau de moment de lecture offerte et à partager avec les enfants. De quoi entamer la discussion sur les mines, les terrils (qui sont des montagnes de déchets des mines), car oui il s’agit d’un conte mais largement inspiré de la réalité. Certes les mines de charbon sont fermées en France mais elles ont belles et bien existé !
La deuxième partie de l’histoire qui commence par un passage écrit en vert, qui débute après l’effondrement de l’école, est la prise de conscience des habitants de la ville. Il décident de ne plus vivre ainsi avec la mine et tous les inconvénients qu’elle leur impose.
Cela me fait penser à un épisode de The Crown, la catastrophe d’Aberfan. Dans une ville minière anglaise, l’école d’un petit village est balayée par les coulées d’un terril suite à un orage. Une catastrophe qui a fait une centaine de morts…
Les terrils laissent alors place au retour de la faune et la flore, la mine est fermée, la vie reprend.
J’aime cette idée qu’il est toujours possible d’arrêter ce qui est en train de se produire pour changer, pour quelque chose de meilleur.
*livre/cd offert, merci aux éditions Le Label dans la forêt