Ce n’est pas la première fois que nous allions au MUCEM, c’est d’ailleurs un vrai plaisir à chaque fois!
J’en ai parlé ici ou bien core là
Il faut dire que le lieu est juste canon avec cette architecture et cette vue sur la mer!
De toutes nous vacances dans le Sud (3 semaines), nous n’avons eu qu’un jour de pluie et c’était celui que nous avons choisi pour aller à Marseille! Nous sommes arrivés au musée sous des trombes d’eau et un orage mémorable! J’avais publié à quel point il pleut fort ici!
J’ai eu envie de vous parler à nouveau de ce MUCEM car nous avons beaucoup aimé les trois nouvelles expositions proposées.
On commence avec l’exposition consacrée à l’artiste chinois Ai Weiwei Fan-Tan.
Le Mucem invite l’artiste chinois Ai Weiwei, l’un des acteurs majeurs de la scène artistique internationale. Photographe, architecte, sculpteur, performeur, cinéaste et activiste sur les réseaux sociaux, son œuvre associe la pensée chinoise à l’art contemporain, s’inspirant notamment de Marcel Duchamp et d’Andy Warhol. Si ses créations interrogent nos sociétés avec tant de force, c’est parce qu’elles mettent en scène des objets du quotidien qui par le geste de transformation de l’artiste deviennent des œuvres d’art.
Ai Weiwei est le fils du célèbre poète chinois Ai Qing (1910-1996), qui découvrit l’Occident en 1929 en débarquant à Marseille, sur les quais de la Joliette, à l’endroit-même où se situe aujourd’hui le Mucem.
C’est pourquoi l’artiste nous propose un voyage à travers le temps et son œuvre, qu’il relie à son lignage paternel. Faisant apparaître des résonances inédites, cette exposition nous permet d’aborder le travail d’Ai Weiwei sous un jour nouveau. Ses créations, mises en parallèle à des objets des collections au Mucem, nous invitent à questionner des concepts opposés comme « Orient » et « Occident », « original » et « reproduction », « art » et « artisanat », « destruction » et « conservation ». Mais, avant tout, elles remettent en question nos systèmes d’interprétation.
Habituellement, je ne suis pas très branchée art contemporain surtout quand il concerne les plasticiens mais cette fois et grâce aux explications d’une personne du musée, nous avons touts apprécié notre visite!
Nous avons découvert un artiste anti-conformiste, qui propose des oeuvres « sociales » dans le sens où il lutte à travers son art contre société chinoise qu’il juge injuste. Il choque aussi, volontairement, en cassant un précieux vase Ming, par exemple!
Bref, une personnalité riche et intéressante qui donne envie d’en connaître davantage sur la Chine et sa culture.
Fascinés:
A voir jusqu’au 12 novembre.
Je n’ai pas de photos à vous montrer, pourtant j’ai été passionnée par cette exposition très complète qui retrace à la fois l’histoire de ce métal précieux mais qui met aussi en avant l’influence qu’il a eu et a encore dans les diverses sociétés.
Un voyage dans l’histoire de l’art au fil de l’or.
Objet de convoitise et de conquête, traditionnellement symbole de pouvoir et de richesse, l’or est aussi, par sa plasticité même, le matériau de toutes les métamorphoses, qualité faisant de lui un support privilégié dans les arts.
L’or rencontre aujourd’hui un succès d’une ampleur inédite et d’un genre nouveau dans les expressions artistiques contemporaines. Il devient ainsi le support privilégié d’une nouvelle poétique, nous invitant à repenser nos approches du sacré, du politique, de l’esthétique ou du social. Ce phénomène révèle aujourd’hui la fluidité d’un matériau qui ne s’est jamais réduit au fil de l’histoire à ses seules expressions figées.
Croisant histoire et création contemporaine, cette exposition rassemble des chefs-d’œuvre témoignant de la fascination des civilisations euro-méditerranéennes pour l’or depuis plus de trois mille ans, avec près de 600 pièces. Elle mêle objets archéologiques (lingots, masques funéraires, parures, etc.) et objets issus des collections du Mucem (reliquaires, objets rituels, etc.), mais aussi films, documents, œuvres d’art moderne et d’art contemporain de 43 artistes (avec des pièces d’Ossip Zadkine, Victor Brauner, Yves Klein, James Lee Byars, Louise Bourgeois, Jean-Michel Othoniel, Johan Creten, Liza Lou, Thomas Hirschhorn, Gilles barbier, Franck Scurti, etc.).
Pépites et parures, statues et reliques, objets de culte ou d’apparat illustrent les différentes thématiques abordées dans l’exposition : la fascination pour l’or et sa thésaurisation ; la quête effrénée de ce matériau et ses effets sur les hommes et l’environnement ; les aspects techniques liés à sa transformation (depuis les gestes les plus concrets jusqu’à l’illusion alchimique) ; ses dimensions symboliques – associées au sacré et au pouvoir – ; et enfin ses aspects festifs, rituels et démonstratifs.
Loin d’une nouvelle accumulation de trésors qui ne retiendraient de ce métal précieux que son éclat mort, cette exposition propose un dialogue entre archéologie, histoire et création contemporaine, permettant d’appréhender l’or dans ses imaginaires oniriques ou politiques, et nous invite à nous plonger dans sa luminosité créatrice.
A voir jusqu’au 10 septembre
Et pour finir Manger à l’oeil
Une exposition originale qui s’intéresse au rapport qu’entretiennent les français avec la nourriture! Passionnant!
Le 15 novembre 2010, l’Unesco classait le repas gastronomique des Français au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Par gastronomique, l’Unesco ne signifiait pas bonne ou haute cuisine mais la mise en discours de règles du manger et du boire qui structurent encore aujourd’hui le repas des Français.
Le propos de cette exposition est de montrer comment la photo peut rendre compte de l’évolution de ce patrimoine.
Des autochromes de la Première Guerre mondiale aux dizaines de millions d’images de #pornfood ; de la collection d’albums d’une seule et même famille sur plus de 40 ans à l’épopée des fiches cuisines du magazine Elle, « Manger à l’œil » retrace l’histoire singulière du rapport des Français avec leur repas.Ce siècle de représentation de nos repas est parcouru par le regard de grands noms de la photographie dont les images deviennent avec le temps des documents iconiques. Ces images sont confrontées à celles d’une collecte de photos d’amateurs, à des images publicitaires, de presse et à des extraits d’émissions télévisées devenues cultes.
A cette archéologie de nos modes de consommation, de nos résistances, de nos engagements, tant vis à vis de l’image que de notre nourriture, correspond la chronologie de l’évolution des modes de diffusion et de partage de la photographie.
Voici l’endroit préféré de mes grands, mon fils étant ravis de découvrir une télé du « moyen-âge » comme il dit!
à voir jusqu’au 30 septembre
Et voici quelques photos de la terrasse:
Le plus: le billet famille à 14 euros pour toutes les expos. J’aurai aimer participer à l’un des ateliers proposés, malheureusement, les horaires ne correspondaient pas avec nos contraintes.
Pingback: Fenêtre sur les musées (éditions Usborne) | Les mercredis jolis -Blog·